Aujourd’hui, les marques et les consommateurs ont une seule phrase en tête « emballer moins, emballer mieux ». C’est la nouvelle norme des entreprises, des restaurateurs, des fast-food et des consommateurs. L’objectif : Réduire au maximum l’empreinte écologique d’un emballage. Réinventer l’emballage et utiliser des matériaux biodégradables : Oui, mais lesquels ?
Choisir des emballages qui se distinguent par une faible empreinte environnementale
Avec le large choix d’objets écoresponsables sur le marché, il est assez compliqué de discerner les emballages ayant une faible empreinte environnementale de ceux qui sont polluants. Il est important de déceler quels sont les critères caractérisant, les divers intrants, leur fin de vie, ou encore l’existence d’une certification provenant d’un tiers indépendant. Avant de faire le choix d’un emballage biodégradable ou compostable, il est indispensable d’effectuer des vérifications.
L’un des points importants est donc de vérifier l’ACV ou le cycle de vie de l’emballage. C’est une méthode assez complexe qui va examiner les performances environnementales d’un emballage, et ce à chaque étape de son cycle d’utilisation. Cela permettra de savoir quel est son impact sur l’environnement. Cette pratique est reconnue sur le plan international et est gérée par les normes 14040-44 de l’Organisation internationale de normalisation ISO.
Afin de pouvoir déterminer l’efficacité d’un emballage alimentaire et surtout pour voir si ses conséquences sont néfastes ou non sur l’environnement. Vous retrouverez toute une gamme d’emballage alimentaire chez un grossiste.
L’importance de l’écoconception
Les bases même de l’ACV lors de l’élaboration d’un emballage alimentaire, c’est de pouvoir créer un modèle écoresponsable et respectueux de la santé de l’homme. Pour ce faire, les choix doivent être orientés de sorte de réduire au maximum l’empreinte environnementale à chaque étape de son cycle de vie : c’est ce que l’on appelle écoconception.
A chaque étape de son cycle de vie, il faut déceler quels sont les intrants à retirer ou à ajouter pour que le produit soit recyclable et comment on peut l’améliorer encore davantage pour préserver la génération actuelle et la génération future. Aussi, il faut savoir que l’économie circulaire a une importance capitale. Pourquoi ? Car l’usage des ressources naturelles doit se faire à son plein potentiel pour éviter tout gaspillage. Pour ce faire, l’utilisation de matières recyclées est une pratique très sollicitée.
En utilisant des produits recyclés, vous allez éviter l’extraction de ressources nouvelles. Ce choix est aussi déterminant en ce qui concerne la consommation énergétique, l’économie globale ou les changements climatiques.
Les meilleures alternatives au plastique
Le plastique est une matière ultra polluante. Quand on sait qu’une petite poignée de déchets en plastique sont recyclés (à raison de 10 à 15%), on se dit qu’il vaut mieux utiliser des matières alternatives et naturelles pour nos emballages. Fort heureusement, chez un grossiste en emballage alimentaire, il y a des matières prometteuses, écologiques et biodégradables.
Le bambou
Cette année 2020, marque l’arrêt de production du plastique en tant qu’emballage alimentaire. Le bambou en est une alternative intéressante. Matériau qui se renouvelle à l’infini, naturel et sans produits chimiques, on en fait de la vaisselle jetable et réutilisable, des pailles, des pots, des bols ou encore des ustensiles de cuisine. Abondant et peu cher, le bambou est également léger et esthétique. Il sait séduire les consommateurs les plus exigeants.
L’amidon de mais
L’amidon de maïs est également une matière qui est très appréciée. En agriculture, le mais est utilisé pour couvrir les potagers ou encore pour une utilisation autour des bottes de paille. Super résistant, on s’en sert pour confectionner des barquettes en plastique, des biberons, des couverts ou encore des gobelets. Il s’apparente assez au plastique et c’est ce que l’on apprécie.
La canne à sucre
On ne le dira jamais assez, le plastique est un matériau dangereux pour l’homme et pour l’environnement. Dérivé du pétrole, il est polluant. Pourtant, vous pouvez le remplacer par la canne à sucre. Utilisé dans la fabrication de plastique polyéthylène, le plastique végétal se veut d’être recyclable avec une empreinte carbone faible.
Nombreuses sont les marques à s’intéresser de près à ce matériau pour la fabrication de bouteilles ou de barquettes. En ce qui concerne la vaisselle jetable, on a droit à un large choix : couverts, gobelets, barquettes, boîtes à burger.
Quid de la fin de vie de ces emballages ?
Afin de pouvoir être recyclé, le grossiste en emballage alimentaire doit proposer des emballages qui sont avant tout recyclables. Carton kraft, bambou, plastique PP, canne à sucre, feuille de palmier, pâte moulée, les matières recyclables sont multiples, mais plusieurs facteurs vont impacter sur leur recyclabilité. Il faut que ces emballages aient un maximum de chances d’avoir une nouvelle vie.
En créant par exemple des barquettes, des pots ou des couverts, privilégiez des matières recyclées comme le bambou, la bagasse, les feuilles de palmier, mais tout en mettant en avant sa transparence.
Les labels écologiques qu’il faut connaître
La marque NF Environnement
C’est une norme qui permet de mettre en exergue des produits ou des prestations respectueux de l’environnement. Selon ses critères, l’impact environnemental de ces produits est moindre tout au long de son cycle de vie. Elle va concerner à la fois l’emballage et le produit.
Le label CFC
Il s’agit d’un label qui a pour objectif de préserver la couche d’ozone. Il atteste que le produit ne contient ni CFC ni gaz qui va détruire l’environnement.
Le ruban de Moebius
Le ruban de Moebius est un label qui montre que le produit ou encore l’emballage alimentaire est recyclable et qu’il est confectionné avec un pourcentage de matières recyclées. Ce chiffre devra obligatoirement apparaître au centre du logo.
Le point vert
C’est le label par excellence de l’éco-emballage. On le retrouve sur la quasi-totalité des emballages. Il va attester que l’entreprise participe financièrement au programme Eco-emballages.
Le label PEFC
Ce label va attester la gestion durable de la forêt où le bois provient. La chaîne va examiner les matières à base de bois utilisées, de la forêt au consommateur.
